L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
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L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
L’herbe bleu ou « Go Ask Alice » est un livre qui est paru en 1972. Il s’agit d’un livre très réaliste, illustré sous une forme de journal intime, sur la drogue et ses effets, conséquences sur une adolescente de quinze ans dont l’identité nous est complètement inconnue. Le titre de l’œuvre est inspiré par l’un des passages du journal, dans lequel l’héroïne parle de l’un de ses voyages avec la drogue : « Des filles nues dansaient, faisaient l’amour avec des statues. Je me rappelle qu’une des filles a léché les épaules d’une statue et qu’elle s’est animée et l’a emporté dans les hautes herbes bleues ».Le journal est composé de deux « cahiers »( soit deux époques de sa vie) et mène le lecteur dans les différents aspects de la vie de l’auteur : sous l’emprise de drogue, en manque, déprimée, amoureuse. « Hier je me croyais la personne la plus heureuse de la terre, de toute la galaxie, de toute la création. Etait-ce seulement hier ou bien à des millions d’années-lumière ? Je pensais que l’herbe n’avait jamais eu d’odeur aussi verte, que le ciel n’avait jamais été aussi haut … ». Selon certains critiques du livre, ce récit effrayant d’une jeune droguée peut avoir deux sources d’écriture, et deux desseins différents. Certains disent que ce journal est une invention de moralisateurs puritains afin de choquer la population sur ces travers dits moraux, d’une époque hippy bravant les interdits (sexe, drogue), ou, dans un autre point de vue, les parents de la gamine auraient permis sa publication pour permettre aux parents, corps enseignant, et adolescents, de comprendre cette époque de la vie au travers d’un regard qui la vit, sans recul, brut et véritable.
Au début du récit, notre gamine a tout juste 15 ans, et se montre comme une personne paradoxale et exacerbée, un adolescente typique en somme sujette aux angoisses de l'école, du changement du corps et du corps social. On peut voir d’ailleurs au jour du 16 septembre, l’emphase « Je l’aime depuis toujours »( en parlant du joli coeur de l'école) ou « Toute l’école est au courant » propre à l’image que nous avons aujourd’hui de l’adolescence, c'est à dire l'exagération en tout. La preuve, les mots « merveilleux » et « mourir » se frôlent presque dans un même jour. On sent des changements d’humeur régulier et propre à sa personnalité. Notre personnage ne se conçoit pas comme une identité particulière, elle se rêve autrement : « Je ne suis pas du tout ce que j’aurai espéré être moi-même » et se voit comme inintéressante ou comme un « gros tas de rien ». Elle dit au début du récit d’elle-même : « Je suis grosse, laide, informe, grotesque , me sens vraiment moche ».
On peut remarquer que le premier moyen qu’utilise l'adolescente pour se sentir mieux, et d'être intégrée à la hiérarchie sociale de son école et d’être comme les autres. Qu'importe être "l'intello", "la pom pom girl" ou "la bizarre", l'important est d'avoir un rôle, attribué par autrui. Elle aimerait pénétrer dans une norme . « Nous essayons tous d’être les ombres des uns et des autres » elle a donc conscience de son non-individualité, et cela lui semble normal de faire parti inhérente d’un groupe afin de grandir et d’exister. Elle fait aussi un régime presque proche d’un début d’anorexie. Elle ne mange plus rien et juge sa mère bourreau de ne pas la laisser poursuivre. « Elle doit préférer que je sois ce gros tas de lard »
Ce mal être, la conduira à la drogue suite à un séjour chez sa grand-mère daté du 10 Juillet. L'adolescente rentre pour la première fois dans le monde de la drogue (pas que des joints) lors d’une soirée avec des « amis » qu’elle rencontre là bas, et qui comme elle semblent en marge de la société. Elle les juge « à l’aise » ou en d’autres mots, assurés, ce qui lui donne une impression d’importance. La drogue lui est montrée comme un jeu, comme un code social qui fait se réunir les jeunes dans un même monde, une même « atmosphère ». Jill ou l’un des garçons présent ce soir là dira de ce jeu qu’il s’agit d’un « jeu du furet ». Le timbre de voix qu’il utilise sans doutes en chantonnant met en exacerbation cette incitation à venir les rejoindre, comme une sorte de pacte. De plus, comme il s’agit d’un jeu, le fait qu’elle soit « gagnante » met en évidence un désir d’être au dessus des autres, d’être supérieure aux autres par le hasard. Cette société a une part d’enfant, et seul la drogue a un côté adulte. Ainsi on peut voir que l'intention est justement de devenir adulte, par ce qu'il semble à l'enfant d'interdit, de glauque, de mystérieux.
C’est aussi ce soir là, tournant de sa vie, qu’elle va connaître ses premières prémisses de sensualité, lorsque Bill lui caresse la joue, s’occupe d’elle. La drogue lui permet une sorte de féminité, d’intégralité. A la suite de cette soirée, elle-même va être bouleversée. Elle va prendre conscience de son corps : elle va perdre sa virginité ; avoir peur d’être enceinte, sentir tous ses membres bouger étrangement vis-à-vis de la drogue. Ses perceptions sont altérées : elle voit des couleurs, perçoit des sons différents . Elle se met à danser, à rire, à avoir une personnalité de masque qui lui donne la sensation d’être heureuse. Elle dira : « Je ne reconnaissais plus du tout la pauvre petite complexée minable que je suis ». « Je suis » met en évidence ce masque du fait qu’elle reste toujours ce qu’elle est, mais que la drogue lui en donne un aspect plus splendide. A la suite de cette soirée, c’est une sorte de dualité entre la raison et le mal-être qui vont s’affronter. Alice va s’inscrire dans une sorte de perdition dont elle essaiera de se sortir en écrivant sur son journal « c’est fini », « je ne céderai plus » etc. Mais, elle continue à prendre de la drogue touchant à l’herbe (marie jeanne) et ses récits de droguée font œuvre de descriptions psychotiques. Elle parle de sensations bizarres presque surnaturelles qui contrastent avec son quotidien d’adolescente. Ses parents ont peur qu’elle devienne une « hippy » à cause de son style vestimentaire, de ses sorties. Son personnage est différent de celui du début, elle semble se métamorphoser. Sa fugue avec Chris une amie à elle montre un nouveau bouleversement dans sa vie. Elle quitte complètement son adolescence, en désirant travailler, gagner de l’argent, monter sa propre boutique. Mais les divers apports de drogue, le manque d’argent conduit la narratrice et son amie dans des taudis, des soirées sales où elles se font violer ainsi que des conditions de vie misérables. La suite du récit montrera comment la personnalité intégrale de la jeune fille s’annihilera sous l’emprise de la drogue ou plutôt de son mal être, avec pour fil conducteur la drogue. Malgré un retour pour noël dans sa famille, pour laquelle elle compte se « ranger », le personnage d’Alice se voit encore traumatisée par son passé. Elle est harcelée par ses anciens camarades, pense à la drogue, ne parvient pas à redevenir normale. « Aujourd’hui je suis retournée à l’école et le proviseur m’a immédiatement appelé dans son bureau. Il m’a dit qu’il avait appris ma conduite et que j’étais un exemple répugnant de la jeunesse américaine ». C’est ce formatage, ainsi que la culpabilité qui pèse sur ces épaules, posée par tout le peuple américain qui va conduire Alice en centre d’asile pour les fous. En effet, ses anciens amis drogués, déçus de ne plus la revoir, de se sentir abandonnés, peut être jaloux lui font prendre de la drogue cachée dans des cacahuètes. A partir de cet instant, notre héroïne ne parle plus d’elle-même. Elle ne regrette pas, ne ressent pas, elle ne fait que subir des hallucinations. L’euphorie et l’ennui sont passés et laissent place à un grand vide sans questionnements.
Ainsi, elle veut prouver son innocence, du fait que ce ne soit pas elle qui ai pris ces cachets et qu’elle ne mérite pas cette place dans cet asile de fou. Ce qui bâtit sa personnalité à partir de là, c’est la peur et les rencontres avec les autres résidents. Elle compare son séjour à un « mauvais voyage ». Cela veut dire qu’elle-même et le réel ont disparu. De retour chez elle, avant de mourir, elle dira d’elle-même comme d’une généralité : « Pour ne pouvons nous pas être simplement nous même et que tout le monde nous accepte comme nous sommes ? »
J'aimerais savoir, si vous avez lu cet ouvrage, et ce que vous en avez pensé. Si vous pensez que cette oeuvre reflète au mieux le passage de l'adolescence, et en quoi. Par ailleurs, y a t il d'autres livres qui traitent de l'adolescence qui vous ont plus? Je pense par exemple à Orange Mécanique, les exclus, Je m'appelle Elizabeth...
Au début du récit, notre gamine a tout juste 15 ans, et se montre comme une personne paradoxale et exacerbée, un adolescente typique en somme sujette aux angoisses de l'école, du changement du corps et du corps social. On peut voir d’ailleurs au jour du 16 septembre, l’emphase « Je l’aime depuis toujours »( en parlant du joli coeur de l'école) ou « Toute l’école est au courant » propre à l’image que nous avons aujourd’hui de l’adolescence, c'est à dire l'exagération en tout. La preuve, les mots « merveilleux » et « mourir » se frôlent presque dans un même jour. On sent des changements d’humeur régulier et propre à sa personnalité. Notre personnage ne se conçoit pas comme une identité particulière, elle se rêve autrement : « Je ne suis pas du tout ce que j’aurai espéré être moi-même » et se voit comme inintéressante ou comme un « gros tas de rien ». Elle dit au début du récit d’elle-même : « Je suis grosse, laide, informe, grotesque , me sens vraiment moche ».
On peut remarquer que le premier moyen qu’utilise l'adolescente pour se sentir mieux, et d'être intégrée à la hiérarchie sociale de son école et d’être comme les autres. Qu'importe être "l'intello", "la pom pom girl" ou "la bizarre", l'important est d'avoir un rôle, attribué par autrui. Elle aimerait pénétrer dans une norme . « Nous essayons tous d’être les ombres des uns et des autres » elle a donc conscience de son non-individualité, et cela lui semble normal de faire parti inhérente d’un groupe afin de grandir et d’exister. Elle fait aussi un régime presque proche d’un début d’anorexie. Elle ne mange plus rien et juge sa mère bourreau de ne pas la laisser poursuivre. « Elle doit préférer que je sois ce gros tas de lard »
Ce mal être, la conduira à la drogue suite à un séjour chez sa grand-mère daté du 10 Juillet. L'adolescente rentre pour la première fois dans le monde de la drogue (pas que des joints) lors d’une soirée avec des « amis » qu’elle rencontre là bas, et qui comme elle semblent en marge de la société. Elle les juge « à l’aise » ou en d’autres mots, assurés, ce qui lui donne une impression d’importance. La drogue lui est montrée comme un jeu, comme un code social qui fait se réunir les jeunes dans un même monde, une même « atmosphère ». Jill ou l’un des garçons présent ce soir là dira de ce jeu qu’il s’agit d’un « jeu du furet ». Le timbre de voix qu’il utilise sans doutes en chantonnant met en exacerbation cette incitation à venir les rejoindre, comme une sorte de pacte. De plus, comme il s’agit d’un jeu, le fait qu’elle soit « gagnante » met en évidence un désir d’être au dessus des autres, d’être supérieure aux autres par le hasard. Cette société a une part d’enfant, et seul la drogue a un côté adulte. Ainsi on peut voir que l'intention est justement de devenir adulte, par ce qu'il semble à l'enfant d'interdit, de glauque, de mystérieux.
C’est aussi ce soir là, tournant de sa vie, qu’elle va connaître ses premières prémisses de sensualité, lorsque Bill lui caresse la joue, s’occupe d’elle. La drogue lui permet une sorte de féminité, d’intégralité. A la suite de cette soirée, elle-même va être bouleversée. Elle va prendre conscience de son corps : elle va perdre sa virginité ; avoir peur d’être enceinte, sentir tous ses membres bouger étrangement vis-à-vis de la drogue. Ses perceptions sont altérées : elle voit des couleurs, perçoit des sons différents . Elle se met à danser, à rire, à avoir une personnalité de masque qui lui donne la sensation d’être heureuse. Elle dira : « Je ne reconnaissais plus du tout la pauvre petite complexée minable que je suis ». « Je suis » met en évidence ce masque du fait qu’elle reste toujours ce qu’elle est, mais que la drogue lui en donne un aspect plus splendide. A la suite de cette soirée, c’est une sorte de dualité entre la raison et le mal-être qui vont s’affronter. Alice va s’inscrire dans une sorte de perdition dont elle essaiera de se sortir en écrivant sur son journal « c’est fini », « je ne céderai plus » etc. Mais, elle continue à prendre de la drogue touchant à l’herbe (marie jeanne) et ses récits de droguée font œuvre de descriptions psychotiques. Elle parle de sensations bizarres presque surnaturelles qui contrastent avec son quotidien d’adolescente. Ses parents ont peur qu’elle devienne une « hippy » à cause de son style vestimentaire, de ses sorties. Son personnage est différent de celui du début, elle semble se métamorphoser. Sa fugue avec Chris une amie à elle montre un nouveau bouleversement dans sa vie. Elle quitte complètement son adolescence, en désirant travailler, gagner de l’argent, monter sa propre boutique. Mais les divers apports de drogue, le manque d’argent conduit la narratrice et son amie dans des taudis, des soirées sales où elles se font violer ainsi que des conditions de vie misérables. La suite du récit montrera comment la personnalité intégrale de la jeune fille s’annihilera sous l’emprise de la drogue ou plutôt de son mal être, avec pour fil conducteur la drogue. Malgré un retour pour noël dans sa famille, pour laquelle elle compte se « ranger », le personnage d’Alice se voit encore traumatisée par son passé. Elle est harcelée par ses anciens camarades, pense à la drogue, ne parvient pas à redevenir normale. « Aujourd’hui je suis retournée à l’école et le proviseur m’a immédiatement appelé dans son bureau. Il m’a dit qu’il avait appris ma conduite et que j’étais un exemple répugnant de la jeunesse américaine ». C’est ce formatage, ainsi que la culpabilité qui pèse sur ces épaules, posée par tout le peuple américain qui va conduire Alice en centre d’asile pour les fous. En effet, ses anciens amis drogués, déçus de ne plus la revoir, de se sentir abandonnés, peut être jaloux lui font prendre de la drogue cachée dans des cacahuètes. A partir de cet instant, notre héroïne ne parle plus d’elle-même. Elle ne regrette pas, ne ressent pas, elle ne fait que subir des hallucinations. L’euphorie et l’ennui sont passés et laissent place à un grand vide sans questionnements.
Ainsi, elle veut prouver son innocence, du fait que ce ne soit pas elle qui ai pris ces cachets et qu’elle ne mérite pas cette place dans cet asile de fou. Ce qui bâtit sa personnalité à partir de là, c’est la peur et les rencontres avec les autres résidents. Elle compare son séjour à un « mauvais voyage ». Cela veut dire qu’elle-même et le réel ont disparu. De retour chez elle, avant de mourir, elle dira d’elle-même comme d’une généralité : « Pour ne pouvons nous pas être simplement nous même et que tout le monde nous accepte comme nous sommes ? »
J'aimerais savoir, si vous avez lu cet ouvrage, et ce que vous en avez pensé. Si vous pensez que cette oeuvre reflète au mieux le passage de l'adolescence, et en quoi. Par ailleurs, y a t il d'autres livres qui traitent de l'adolescence qui vous ont plus? Je pense par exemple à Orange Mécanique, les exclus, Je m'appelle Elizabeth...
Re: L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
Ce livre <3
Je m'en rappellerais toujours, déjà car il m'a valu un 19,5/20 au contrôle mais aussi car ce livre est tellement touchant !
J'ai toujours aimé les romans tels des journaux intimes et celui là m'a vraiment touché, la vie de cette fille, son vécu.
Je le conseil vraiment, c'est un livre qui vaut vraiment la peine d'être acheter et lu !
Re: L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
Et que penses tu des critiques qui ont dit que cette oeuvre était la création de puritains, dont le but était de montrer la déchéance de la jeunesse pour l'en dégoûter? Tu penses plutôt que c'est réellement un journal intime?
Re: L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
La question ne m'était pas adressée, mais j'aimerais bien donner mon avis quand même, alors la voici ;
Personnellement, je pense qu'il est assez probable que ce livre soit écrit par quelqu'un d'autre et que ce ne sois pas un vrai journal intime, mais même si cette histoire n'en est pas une vraie, elle reflète tout de même une part de la réalité qui est la notre . Ce livre m'a fait ressentir une gamme d'émotions très différentes, et j'ai eu une prise de conscience en le lisant, alors, peut m'importe le fait que ce sois un journal intime ou une fausse histoire vrai, puisque ce livre reflète la vie de plusieurs, peut-être même de personnes que nous connaissons, et c'est ce qui fait ce qu'il est, pas qui l'a écrit .
Personnellement, je pense qu'il est assez probable que ce livre soit écrit par quelqu'un d'autre et que ce ne sois pas un vrai journal intime, mais même si cette histoire n'en est pas une vraie, elle reflète tout de même une part de la réalité qui est la notre . Ce livre m'a fait ressentir une gamme d'émotions très différentes, et j'ai eu une prise de conscience en le lisant, alors, peut m'importe le fait que ce sois un journal intime ou une fausse histoire vrai, puisque ce livre reflète la vie de plusieurs, peut-être même de personnes que nous connaissons, et c'est ce qui fait ce qu'il est, pas qui l'a écrit .
Re: L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
Bonsoir, je me permet d'ajouter mon avis.
Ce livre n'a, résolument, pas pu être écrit par une adolescente qui a vécu cela. J'admet avoir tendance à toujours voir d'un mauvais oeil les livres dit "pour adolescents", dont la plupart sont des montagnes d'idées préconçues et exacerbés destinées à faire croire aux adolescents qu'ils ne sont pas seuls et aux adultes qu'ils ont des gosses normaux.
J'ai lu l'herbe bleue alors que j'avais à peine 13 ans. Autant dire que je n'ai pas saisit la moitié de ce qui s'y est dit, même si j'appréciait cette sorte de proximité brute liée entre le narrateur et le lecteur (journal intime oblige) . Mais je dois dire qu'avec le recul, les expériences diverses, ce livre à perdu de sa magie. J'ai l'imrpession que c'est le genre de bouquin qu'on fait lire à ses enfants pour leur dire : attention, la drogue c'est mal. Non pas que je renie ce concept mais qu'on arrête un peu avec ce genre de bouquins qui finissent détournés de leur but (beaucoup de mes camarades avaient été attirés par cet univers, je peut vous promettre que c'est effarant) Je râle juste parce qu'il faut que les adultes arrêtent de croire que leurs enfants vivent la même jeunesse que celle qu'on entend à travers les médias (et l'inverse aussi, que les jeunes de mon âge acceptent certaines idées réelles).
Donc je ne nie pas l'importance 'historique' de ce livre, ni le talent de l'auteur.
Juste que je remet en doute le prétendu réalisme (beaucoup de choses sont plausibles et sûrement vraies. Mais je trouve que ça sent trop l'exagération. Enfin trop pour me plaire à moi, avec mes 17 ans à peine franchis) sans pour autant crier que les puritains sont en oeuvre ici, hein. Juste que tout me semble trop beau pour qu'une shootée même pas majeure soit capable d'écrire ça.
Mais c'est un roman frappant, des émotions très bien transmises et qui mérite d'être lu.
En plus moi aussi il m'avait valu une excellente note alors je lui doit bien ça.
Ce livre n'a, résolument, pas pu être écrit par une adolescente qui a vécu cela. J'admet avoir tendance à toujours voir d'un mauvais oeil les livres dit "pour adolescents", dont la plupart sont des montagnes d'idées préconçues et exacerbés destinées à faire croire aux adolescents qu'ils ne sont pas seuls et aux adultes qu'ils ont des gosses normaux.
J'ai lu l'herbe bleue alors que j'avais à peine 13 ans. Autant dire que je n'ai pas saisit la moitié de ce qui s'y est dit, même si j'appréciait cette sorte de proximité brute liée entre le narrateur et le lecteur (journal intime oblige) . Mais je dois dire qu'avec le recul, les expériences diverses, ce livre à perdu de sa magie. J'ai l'imrpession que c'est le genre de bouquin qu'on fait lire à ses enfants pour leur dire : attention, la drogue c'est mal. Non pas que je renie ce concept mais qu'on arrête un peu avec ce genre de bouquins qui finissent détournés de leur but (beaucoup de mes camarades avaient été attirés par cet univers, je peut vous promettre que c'est effarant) Je râle juste parce qu'il faut que les adultes arrêtent de croire que leurs enfants vivent la même jeunesse que celle qu'on entend à travers les médias (et l'inverse aussi, que les jeunes de mon âge acceptent certaines idées réelles).
Donc je ne nie pas l'importance 'historique' de ce livre, ni le talent de l'auteur.
Juste que je remet en doute le prétendu réalisme (beaucoup de choses sont plausibles et sûrement vraies. Mais je trouve que ça sent trop l'exagération. Enfin trop pour me plaire à moi, avec mes 17 ans à peine franchis) sans pour autant crier que les puritains sont en oeuvre ici, hein. Juste que tout me semble trop beau pour qu'une shootée même pas majeure soit capable d'écrire ça.
Mais c'est un roman frappant, des émotions très bien transmises et qui mérite d'être lu.
En plus moi aussi il m'avait valu une excellente note alors je lui doit bien ça.
Re: L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
Tu parles des autres livres traitant de l'adolescence, des noms à citer? J'aimerais bien regrouper des livres par thème comme ça, j'ai d'ailleurs travailler sur un réseau de bouquins en rapport avec l'adolescence, l'école et l'enfance, et bien sûr j'y viendrai au fur et à mesure, mais si tu peux me fournir d'autres sources, et peut être susciter la curiosité des autres membres, ce serait avec plaisir.
Re: L'herbe Bleue, oeuvre anonyme. Littérature de jeunesse
j Ai connu ce livre a 10 ans il m a fasciné hanter et bouleverser pendant des annees .Je relirais avec delectation chaque phrase chaque mot relaté a mon passer.
fiona27- Messages : 1
Date d'inscription : 24/01/2014
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