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Dictionnaire de l'enseignement

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Dictionnaire de l'enseignement Empty Dictionnaire de l'enseignement

Message  usdina Mer 28 Sep - 12:55

Le littré nous donne une vision globale des divers concepts qui régissent l'institution de l'école et les métiers de l'enseignement. Pardonnez moi de ce copié/collé mais je vois pas l'intérêt de reprendre avec mes propres mots des définitions du dictionnaire, d'autant que j'aurais peur de faire des contre sens. S'il vous semble manquer des mots, n'hésitez pas à poster la définition. N'hésitez pas non plus à dire ce que vous évoque ces mots, ce qu'ils reflètent selon vous sur le métier d'enseignant/ éducateur.



Dictionnaire de l'enseignement Professeurbouton




Apprenant : Personne qui apprend, suit un enseignement.

Apprendre : apprendre (a-pran-dr'), j'apprends, ils apprennent, j'apprenais, j'appris, j'apprendrai, que j'apprenne, apprenant, appris, v. a.

1° Acquérir une connaissance, retenir dans sa mémoire. Il avait appris tout ce qu'on peut apprendre. On croirait qu'il n'a jamais rien appris. Apprendre à jouer du piano. Apprendre à lire. Apprendre les danses les plus nouvelles. Apprendre à fond. Apprendre par coeur. Apprenez ces vers. Apprendre facilement. Si j'apprenais l'hébreu, les sciences, l'histoire, LA FONT. Fab. VIII, 25. Trois sceptres conquis Font voir à quelle école il en a tant appris, CORN. Nic. III, 2.
Absolument. Il apprend continuellement.

2° Contracter une disposition, une habitude. Ils avaient appris à ne point quitter leurs drapeaux. J'appris à supporter le malheur. Et que les pauvres apprennent à ne désirer pas avec tant d'ardeur ce qu'on peut quitter avec joie, BOSS. Le Tellier. N'apprendra-t-il pas dans la cour au moins un peu de complaisance ? FLÉCH. II, 139. N'apprendras-tu jamais, âme basse et grossière, à voir par d'autres yeux que les yeux du vulgaire ? CORN. Rodog. II, 2. L'ingrate, qui mettait son coeur à si haut prix, Apprend donc à son tour à souffrir des mépris, RAC. Andr. II, 1. Qu'en vous aimant, vos fils apprennent à vous craindre, PIR. Éc. des Pères, II, 5.

3° S'apercevoir, reconnaître. Il apprendra qui je suis. Apprends que rien n'a jamais été si honteux.

4° Être informé. J'ai appris par votre lettre... J'apprends que votre ennemi est mort. Apprends le reste. Tu demandes d'où j'ai appris cela si bien. J'avais appris de fâcheuses nouvelles. J'ai tout appris de lui et par lui. Dès que César eut appris par ses éclaireurs. ..... De votre bouche, ô ciel ! puis-je l'apprendre ? RAC. Brit. IV, 3.

5° Enseigner. Apprendre à quelqu'un les belles-lettres. Il lui apprenait à monter à cheval. L'habitude apprend à supporter la fatigue. L'expérience nous a appris... Mes exemples, un jour, ayant fait place aux vôtres, Ce que je vous apprends, vous l'apprendrez à d'autres, CORN. Sertor. III, 2. On n'apprend pas aux hommes à être honnêtes gens, et on leur apprend tout le reste, PASC. dans BOUHOURS.
S'apprendre, enseigner à soi. Cette dame s'est appris à filer. Ce n'est pas d'aujourd'hui qu'ils méditent ce dessein, ils se sont appris à tourmenter les gens sur la bulle et sur les brefs d'Innocent X, PASC. Prov. 19.
Faire savoir. On m'a appris la mort de votre oncle. L'histoire ou la tradition nous apprend... Des auteurs dignes de foi nous apprennent... Quel est donc ce secret que tu me veux apprendre ? RAC. Esth. II, 1.
Familièrement. Apprendre à vivre à quelqu'un, l'obliger à se conduire autrement.
Apprendre à parler à quelqu'un, le corriger de son peu de retenue dans ses discours. La Vauguyon dit à Mme Pelot qu'il ne savait ce qui le tenait qu'il ne lui mît la tête en compote pour lui apprendre à l'appeler poltron, ST-SIM. 14, 161.

6° S'apprendre. Être appris. Là où le droit civil s'apprend.
__________________________________________
apprenti, ie (a-pran-ti, tie), s. m. et f.

1° Celui, celle qui est en apprentissage, qui travaille pour apprendre un métier. Un apprenti est docile, il écoute son maître, il profite de ses leçons, et il devient maître, LA BRUY. 15.

2° Fig. Personne peu habile. Ronsard, en son métier, n'était qu'un apprenti, RÉGNIER, Sat. IX. Le plus jeune apprenti Est vieux routier... LA FONT. Cuv. La république de Platon Ne serait rien que l'apprentie De cette famille amphibie, ID. Fabl. X, 1.

3° Adjectivement. Pour le rendre maître, soyez partout apprenti, J. J. ROUSS. Ém. III. Ils n'étaient plus apprentis à manier les armes, VAUG. Q. C. 552. Quoi ! ce Fulcinius, apprenti sénateur, Descend par habitude au rang de délateur ! M. J. CHÉN. Tibère, III,


apprentissage (a-pran-ti-sa-j'), s. m.

1° Action d'apprendre un métier. Nous nous mettons tous deux en apprentissage, J. J. ROUSS. Ém. III.
Fig. Vous n'en êtes pas à votre apprentissage, CORN. le Ment. I, 1. Ces agonies lui servaient d'apprentissage à bien mourir, FLÉCH. Mont.

2° Le temps qu'on met à apprendre un métier. Il est à la fin de son apprentissage.

3° Fig. Faire son apprentissage, en être à son apprentissage, se dit des premiers essais que l'on fait. Et qui, sur son époux, fit son apprentissage, A bien pu, sur un fils, achever son ouvrage, CORN. Rodog. V, 4. De quelque adresse... Qu'il eût fait son apprentissage, MALH. IV, 5. Il fait son apprentissage de la pauvreté, BOSS. Fr. d'Ass. 1. Il lui fit faire son apprentissage par une guerre contre les Arabes, ID. Hist. III, 3. Et n'en étant qu'à son apprentissage, LA FONT. Psaut.
Faire l'apprentissage de, s'instruire à, s'habituer à. Voudrais-tu qu'à mon âge Je fisse de l'amour le vil apprentissage ? RAC. Baj. I, 1. Mais moi, qui vois plus loin ; qui par un long usage, Des maximes du trône ai fait l'apprentissage, ID. Baj. IV, 7. Ce héros... Pour elle, de la crainte a fait l'apprentissage, ID. Iphig. IV, 1. Nous sommes sous un roi si vaillant et si sage, Et qui si dignement a fait l'apprentissage De toutes les vertus propres à commander, MALH. II, 5. Cette femme est une catéchumène qui fait l'apprentissage des pleurs que J. C. demande à ses servantes, CHATEAUB. Mart. II, 205.


Educateur [issu de la forme générique "éducateur, trice (é-du-ka-teur, tri-s'), adj."]
éducateur, trice (é-du-ka-teur, tri-s'), adj.

Qui concerne l'éducation ; qui donne l'éducation.
Substantivement. Soient mis ès mains d'éducateurs qui les nourrissent et instruisent en la dite religion, ROHAN, Mém. t. II, p. 74, dans LACURNE.
Fig. Les nations qui se font gloire de marcher à la tête de la civilisation ne devraient pas reculer devant les dépenses nécessaires pour déterminer scientifiquement des questions dont la solution est jusqu'à présent exposée au hasard, éducateur dont les leçons sont si ruineuses, BARRAL, Presse scientifique, 1861, t. III, p. 301.

Educatif , ive (é-du-ka-tif, ti-v'), adj.

Néologisme. Qui procure l'éducation. Ce sera une fête réelle, au sens antique, d'excellente influence sur les générations nouvelles, et puissamment éducative, MICHELET, Cité dans Gaz. des Trib. 5 août 1875, p. 750, 3e col. Le caractère éducatif de la caisse d'épargne, le rôle qu'elle remplit pour l'éducation économique des ouvriers, Journ. des Débats, 14 nov. 1876, 2e page, 1re col.

éducation (é-du-ka-sion ; en vers, de cinq syllabes), s. f.

1° Action d'élever, de former un enfant, un jeune homme ; ensemble des habiletés intellectuelles ou manuelles qui s'acquièrent, et ensemble des qualités morales qui se développent. C'est ainsi qu'on l'accoutumait dans son enfance à craindre Dieu et à l'aimer ; et l'on peut dire d'elle ce que l'Écriture a dit d'une autre reine, qu'elle ne changea pas son éducation, FLÉCH. Marie-Thér. Ni la bonne éducation ne fait les grands caractères, ni la mauvaise ne les détruit, FONTEN. Czar Pierre. L'éducation qu'il faisait donner aux enfants, FÉN. Tél. v. Jeunes hommes qui n'avaient eu aucune éducation, ID. ib. XVI. Rien n'est plus négligé que l'éducation des filles ; la coutume et le caprice des mères y décident souvent de tout ; on suppose qu'on doit donner à ce sexe peu d'instruction ; l'éducation des garçons passe pour une des principales affaires par rapport au bien public, et, quoiqu'on n'y fasse guère moins de fautes que dans celle des filles, du moins on est persuadé qu'il faut beaucoup de lumières pour y réussir, FÉN. Éduc. des filles, 1. L'éducation est une maîtresse douce et insinuante, ennemie de la violence et de la contrainte, qui aime à n'agir que par voie de persuasion, qui s'applique à faire goûter ses instructions en parlant toujours raison et vérité, ROLLIN, Traité des Ét. liv. VI, art. 4. Mme de Maintenon avait un goût et un talent particulier pour l'éducation de la jeunesse, Mme DE CAYLUS, Souvenirs, p. 194, dans POUGENS. Dans cette cour indigente et vagabonde, la nécessité, qui fait mille biens malgré qu'on en ait, leur tenait lieu d'éducation, et l'on ne voyait que de l'émulation parmi eux sur la gloire, sur la politesse et sur la vertu, HAMILTON, Gramm. 6. L'éducation perfectionne l'instinct comme elle perfectionne la raison, BONNET, Causes prem. 5e partie, ch. 6. Leur donner la vie [à des fils], est un présent cruel, Sans l'éducation, sans ce bien plus réel, M. J. CHÉN. Gracq. I, 5. Quand on a reçu une mauvaise éducation, on garde, en grandissant et même en vieillissant, tous les défauts de l'enfance, Mme DE GENLIS, Veillées du château, t. I, p. 21, dans POUGENS. Je ne confondrai plus les éducations qui ne sont que brillantes avec les bonnes éducations, c'est-à-dire avec celles qui rendent bon et vertueux, ID. ib. p. 442.
Par extension. Donner de l'éducation à son esprit, MARIVAUX, dans DESFONTAINES.
Maison d'éducation, maison où l'on prend des enfants pour les instruire.
Éducation professionnelle, éducation qui a pour but d'enseigner un art, un métier, une profession.
Première éducation, soins et enseignements qui se donnent dans la première enfance. [Louis XIV] Recommandant votre enfance [du jeune roi Louis XV] à la tendre et respectable dépositaire [Mme de Ventadour] de votre première éducation, laquelle, en formant vos premières inclinations et, pour ainsi dire, vos premières paroles, fut sur le point de recueillir vos derniers soupirs, MASS. Pet. car. Ex. des grands. La première éducation est celle qui importe le plus, et cette première éducation appartient incontestablement aux femmes... parlez donc toujours aux femmes, par préférence, dans vos traités d'éducation, J. J. ROUSS. Ém. I, Note au commencement.

2° En parlant des animaux domestiques, l'ensemble des moyens auxquels on a recours pour les rendre de bonne heure dociles à la volonté de l'homme et pour développer en eux les facultés de l'instinct et celles du corps, de manière qu'ils soient le plus utiles qu'il est possible.
Soin que l'on prend pour produire et entretenir certains animaux, certaines plantes. L'éducation des abeilles, des vers à soie. L'éducation de cette plante est difficile. Les indigènes [de Madagascar], qui font de deux à quatre éducations par année, surveillent l'accouplement des papillons, la ponte et l'éclosion des jeunes chenilles [vers à soie] qu'aussitôt la naissance ils transportent... BLANCHARD, Acad. des sc. Comptes rendus t. LVI, p. 621.

3° La connaissance et la pratique des usages du monde. Ce jeune homme est sans éducation. Elle paraît avoir de l'éducation, DANCOURT, Mme Artus, III, 7.

éduquer (é-du-ké), v. a.

1° Néologisme. Former par l'éducation. Bien éduqué. Mal éduqué.

2° Éduquer n'est ni dans Furetière, ni dans Richelet, ni dans le Dictionnaire de l'Académie.


enseignant, ante (an-sè-gnan, gnan-t'), adj.

Qui enseigne. Notre manie enseignante et pédantesque est toujours d'apprendre aux enfants ce qu'ils apprendraient beaucoup mieux d'eux-mêmes J. J. ROUSS. Ém. II.
Le corps' enseignant, l'université.
Église enseignante, la réunion des premiers pasteurs de l'Église à qui Jésus a dit : Allez, enseignez toutes les nations.

enseigne (an-sè-gn'), s. f.

1° Marque, indice pour faire reconnaître quelque chose. Donner de bonnes, de fausses enseignes. Les témoins déposaient qu'autour de ces rayons Des animaux ailés, bourdonnants, un peu longs, De couleur fort tannée, et tels que des abeilles, Avaient longtemps paru ; mais quoi ? dans les frelons Ces enseignes étaient pareilles, LA FONT. Fabl. I, 21. L'empreinte dont tous ses traits portent la divine enseigne, J. J. ROUSS. Hél. I, 5.
À bonnes enseignes, à bon titre, avec sûreté, en toute garantie. Vous êtes comme il faut pour n'être persuadée qu'à bonnes enseignes, SÉV. 92. Il n'y a pas trop de sûreté de se mettre sur le Rhône qu'à bonnes enseignes, RAC. Lett. 7 à la Fontaine. Elle ne voulait rien éprouver de l'amour qu'à bonnes enseignes, HAMILT. Gramm. 10. N'en voulant favoriser aucun qu'à bonnes enseignes, LESAGE, Gil Blas, VII, 7. Qui ne s'en laisse imposer qu'à bonnes enseignes, J. J. ROUSS. Ém. II. Je me suis emparé de vingt paires de mulets que je ne rendrai qu'à bonnes enseignes, P. L. COUR. Lett. I, 109.
À telles enseignes que, en preuve que. J'ai payé le reliquaire à ce jeune homme, à telles enseignes qu'il doit avoir actuellement sur lui cent vingt écus d'or que je lui ai comptés, LESAGE, Guzm. d'Alfar. II, 10. À telles enseignes que j'ai encore un mouchoir à elle, qu'elle a oublié chez moi, MARIVAUX, Marianne, 1re partie.

2° Anciennement. Enseigne ou faveur, pièce détachée de la parure d'une dame et donnée à un chevalier combattant dans un tournoi.

3° Ancien terme de manufacture. Une certaine mesure de drap, qui revenait à trois aunes. Une pièce de quinze enseignes, c'est-à-dire de quarante-cinq aunes.

4° Tableau figuratif mis au-dessus d'une maison pour indiquer le commerce ou la profession du propriétaire. L'enseigne fait la chalandise, LA FONT. Fabl. VII, 15. Ne songez pas même à réformer les enseignes d'une ville, LA BRUY. X. Elle aura bien de la peine à quitter un hôtel pour reprendre son enseigne de la Picarde, DANCOURT, Déroute de Pharaon. sc. 7. [Le portrait du roi d'Yvetot] C'est l'enseigne d'un cabaret Fameux dans la province, BÉRANG. Yvetot.
Nous sommes tous deux logés à la même enseigne, c'est-à-dire nous sommes dans le même embarras, ou malheur, ou perte.
Il a logé à l'enseigne de la lune, il a couché à l'enseigne de la belle étoile, se dit de quelqu'un qui, n'ayant point de logis, ayant été mis hors du sien, a couché dehors.
Fig. On ne passe point dans le monde pour se connaître en vers, si l'on n'a mis l'enseigne de poète, ni pour être habile en mathématiques, si l'on n'a mis celle de mathématicien ; mais les vrais honnêtes gens ne veulent point d'enseigne, PASCAL, Pensées, part. I, art. IX. Folie de mettre l'enseigne de philosophie, LA BRUY. XII. Le châtiment tomba sur ses oreilles, Qui, tout à coup s'allongeant à merveilles, Par leur longueur et leur mobilité Servent d'enseigne à sa fatuité, J. B. ROUSS. Allég. I, 5.
C'est une enseigne à bière, se dit d'un portrait, d'un tableau mal peint. M. Durand a mis beaucoup de nouvelles nuances à son enseigne à bière, VOLT. Lett. Thibouville, 9 janvier 1771.

5° Drapeau, signe de ralliement dans les armées romaines. Les enseignes romaines étaient des aigles. Vous marcherez à Rome à communes enseignes, CORN. Sertor. I, 3. Que ceux qui ont fait serment marchent sous mes enseignes, MONTESQ. Esp. VIII, 13.
Par extension, toute espèce d'étendard. La guerre est presque aussi ancienne que le genre humain, et les enseignes sont aussi anciennes que la guerre, SAINT-FOIX, Ess. Paris, Oeuvres, t. IV, p. 298. Il veut qu'au bruit des cors, au son de la cymbale, On déroule à l'instant son enseigne royale, DELILLE, Par. perdu, I. Prend-il la fuite, est-il tué ? tous les corps se dispersent ou se rangent sous les enseignes de l'ennemi, RAYNAL, Hist. phil. V, 34.
Fig. Marcher, combattre sous les enseignes de quelqu'un, se ranger sous son autorité. Où tes maîtres séduits marchent sous tes enseignes, VOLT. Fanat. II, 5.

6° Terme de marine. Enseigne de poupe, le pavillon qui se met sur la poupe.
Gaule d'enseigne, se dit quelquefois du petit mât qui porte l'enseigne.

7° Dans l'ancienne infanterie française, la charge de porte-drapeau. Son fils obtint une enseigne.
La compagnie commandée par celui qui avait la charge d'enseigne.
S. m. Celui qui portait l'enseigne. Un enseigne aux gardes.
Dans la marine, un enseigne de vaisseau, officier dont le grade était le moins élevé (depuis peu d'années on y a substitué le titre de lieutenant de frégate). La singularité du fait et le courage que cet enfant avait témoigné, le firent faire enseigne après le combat, Mme DE CAYLUS, Souven. p. 30, dans POUGENS.

enseignement (an-sè-gne-man), s. m.

1° L'action d'enseigner. La carrière de l'enseignement. Ce professeur a la pratique de l'enseignement.

2° Enseignement public, l'enseignement que donne l'État ; il se divise en primaire, secondaire et supérieur.
Enseignement primaire, celui qui donne les premiers éléments des connaissances, lecture, écriture et arithmétique.
Enseignement secondaire, celui qui embrasse l'étude des langues anciennes, de la rhétorique et les premiers éléments des sciences mathématiques et physiques et de la philosophie. Il se donne dans les lycées et les colléges, ainsi que dans les petits séminaires.
Enseignement supérieur, celui qui est destiné à enseigner dans toute leur étendue les lettres, les langues, les sciences et la philosophie. Il se donne dans les facultés, au Collége de France et dans les grands séminaires.

3° Se dit des différentes méthodes d'enseignement.
Enseignement individuel, celui dans lequel le professeur s'occupe en particulier et successivement de chacun des élèves d'une classe.
Enseignement mutuel, celui dans lequel on emploie les élèves les plus avancés sous le titre de moniteurs, pour répéter aux autres ce qu'eux-mêmes viennent d'apprendre.
Enseignement simultané, celui dans lequel le professeur s'adresse à la masse des élèves de la classe ou d'une subdivision, et leur fait faire à tous en même temps les mêmes exercices.
Enseignement professionnel, celui dans lequel on apprend aux enfants ce qui est nécessaire à la profession qu'ils doivent suivre un jour et principalement aux professions commerciales et industrielles.

4° Enseignement libre, enseignement que donnent les particuliers, par opposition à l'enseignement public ou de l'État.
Enseignement obligatoire, disposition légale en vertu de laquelle tous les pères sont obligés d'envoyer leurs enfants à l'école.

5° La carrière de l'enseignement, le corps enseignant. Il est entré dans l'enseignement. Il se destine à l'enseignement.

6° L'action d'instruire en général. L'enseignement développe la moralité d'un peuple.
En un sens plus restreint et spécial. L'enseignement universitaire. L'enseignement des jésuites.

7° Précepte qui enseigne à faire ou à éviter. L'art de la guerre A moins d'enseignements que tu n'as de vertus, MALH. I, 4. Satisfaites les dieux par votre amendement, Et sachez-moi bon gré de cet enseignement, ROTR. Antigone, V, 5. Un trône indignement renversé et miraculeusement rétabli ; voilà les enseignements que Dieu donne aux rois ; ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses grandeurs, BOSS. Reine d'Anglet. Les enseignements que Dieu donnait à son peuple, ID. Lett. 258. Et pratiquons cet enseignement, PASC. dans COUSIN.

8° Au plur. Ancien terme de pratique. Titres et enseignements, les pièces servant à prouver un droit, une possession, une qualité.

enseigner (an-sè-gné), v. a.

1° Indiquer, faire connaître. Enseigner les détours d'un bois. Enseigner le chemin le plus court à un voyageur égaré. Et vous m'avez au crime enseigné le chemin, CORN. Cinna, V, 2. Qui se lasse d'un roi peut se lasser d'un père ; Mille exemples sanglants nous peuvent l'enseigner, ID. Nicom. II, 1. Vous vous mettez fort mal au chemin de régner. - Seigneur, si je m'égare, on peut me l'enseigner, ID. ib. III, 1. Pour sortir des tourments dont mon âme est la proie, Il est, vous le savez, une plus noble voie : Je me suis vu, madame, enseigner ce chemin Et par plus d'un héros et par plus d'un Romain, RAC. Bérén. V, 6. Enseignez-moi, Thébains, le palais de vos princes, M. J. CHÉN. OEdipe roi, IV, 2.

2° Faire savoir, démontrer, en parlant d'un art, d'une science, en donner des leçons. Enseigner le latin, le dessin, l'escrime. Parmi les diverses sciences qu'ils [les pédagogues] se vantent de leur enseigner [aux enfants], ils se gardent bien de choisir celles qui leur seraient véritablement utiles, parce que ce seraient des sciences de choses et qu'ils n'y réussiraient pas, J. J. ROUSS. Ém. II.
Absolument. Rien n'étouffe plus la doctrine que de mettre à toutes les choses une robe de docteur ; les gens qui veulent toujours enseigner empêchent beaucoup d'apprendre, MONTESQ. Déf. Esprit des lois, part. 3.

3° Faire connaître comme par une sorte de leçon. Quelques animaux nous ont enseigné à bâtir des maisons. Que saurait enseigner aux princes Le grand démon qui les instruit, Dont ta sagesse en nos provinces Chaque jour n'épande le fruit ? MALH. III, 2. Instruisez-le d'exemple, et vous ressouvenez Qu'il faut faire à ses yeux ce que vous enseignez, CORN. Cid, I, 3. L'amour généreux de la vérité fait très souvent perdre les chaires où l'on ne doit enseigner que la vérité, MALEB. Recherche, IV, 9. Non, quoi que l'ignorance enseigne sur ce point, BOIL. Épît. XII. Méchant, c'est bien à vous d'oser ainsi nommer Un Dieu que votre bouche enseigne à blasphémer, RAC. Athal. III, 4. Il est d'autres vertus que je veux t'enseigner, VOLT. Alz V, 7. Enseignez la raison, la justice et les moeurs, ID. Orphel. V, 6. Le faux zèle Enseigne à tout souffrir comme à tout hasarder, ID. Henr. ch. x. S'ils se servirent du mensonge pour enseigner des vérités, ils étaient indignes de les enseigner ; ils n'étaient pas philosophes, ils étaient tout au plus de très prudents menteurs, ID. Dict. phil. Philosophe, I. Un sage simple, sans faste, sans imposture [Confucius], qui enseignait aux hommes à vivre heureux, six cents ans avant notre ère vulgaire, dans un temps où tout le septentrion ignorait l'usage des lettres, ID. ib. Tout le monde veut enseigner à bien faire, et personne ne veut l'apprendre, J. J. ROUSS. Rép. au roi de Pologne. Les moeurs qu'en ce désert enseigne la nature, DUCIS, Macbeth, IV, 6.

4° Apprendre à savoir, instruire, avec un nom de personne pour complément direct. Enseigner la jeunesse. [L'ingrat] ne tiendra compte ni de ceux qui l'ont mis au monde, ni de ceux de qui il a mangé le pain, ni de ceux qui l'ont enseigné, MALH. le Traité des bienf. de Sénèque, III, 17. Une femme qui peut faire des fautes dans sa langue, si elle n'y a été enseignée, VOIT. Lett. 185. Dans l'Église naissante, on enseignait les catéchumènes, c'est-à-dire ceux qui prétendaient au baptême, avant que de le leur conférer, PASC. Compar. des chr. J'ai déjà dit que ce grand Dieu les enseigne [les rois] et en leur donnant et en leur ôtant le pouvoir, BOSS. Reine d'Angleterre. Ils nous ont enseignés par leur ignorance même, ID. Serm. Quinq. Allez, dit-il, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant... ID. Hist. II, 6. Il [Jésus-Christ] l'a enseignée [l'Église] avec tant de soin, FLÉCH. III, 407. Il [Jésus-Christ] inspire des prophètes pour nous enseigner, MASS. Av. Divinité de J. C. Nous avons enseigné ces braves insulaires, VOLT. Orphel. V, 5. Les anciens Toscans, qui enseignèrent les Romains, savaient quelque chose de plus que les peuples occidentaux, ID. Moeurs, Av. prop. Ce dogme par qui nous sommes enseignés que les prières des mortels hâtent la délivrance des âmes, CHATEAUBR. Génie, II, V, 15.
En cet emploi, enseigner ne prend ni complément indirect ni verbe après lui.

5° S'enseigner, v. réfl. Se faire leçon à soi-même. Afin que... aux dépens d'autrui Sage je m'enseignasse, RÉGNIER, Sat. XII. Vous [prêtre] enseigniez les autres et vous ne vous enseigniez pas vous-même, MASS. Av. Jug. univ.
Être enseigné, démontré. Les mathématiques s'enseignent dans cet établissement.

6° Enseigner de, avec un infinitif. Vous avez de quoi remercier les dieux de ce que vous enseignez d'être cruel à un qui ne le peut apprendre, MALH. Lexique, éd. L. Lalanne.
Cette construction, plus rare que enseigner à, n'a rien de fautif.

instruire (in-strui-r'), j'instruis, nous instruisons ; j'instruisais ; j'instruisis ; j'instruirai ; j'instruirais ; instruis, instruisons ; que j'instruise, que nous instruisions ; que j'instruisisse ; instruisant, instruit, v. a.

1° Enseigner quelqu'un, lui apprendre quelque chose, lui donner des leçons, des préceptes pour les moeurs, pour quelque science, etc. Il nous faut en riant instruire la jeunesse, MOL. Éc. des maris, I, 2. Jupiter cependant voulut le faire instruire [son fils], LA FONT. Fabl. XI, 2. C'est ainsi que Dieu instruit les princes, non seulement par des discours et par des paroles, mais aussi par des effets et des exemples, BOSS. Reine d'Angl. Qu'il serait aisé de les confondre [les incrédules], si, faibles et présomptueux, ils ne craignaient d'être instruits ! ID. Anne de Gonz. Dieu voulait instruire les rois à ne point quitter son Église, ID. Reine d'Anglet. Je l'instruirai moi-même à venger les Troyens, RAC. Andr. I, 4. Vous êtes jeune encore, et l'on peut vous instruire ID. Brit. III, 8. Ô bienheureux mille fois L'enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix, Et que ce Dieu daigne instruire lui-même ! ID. Athal. II, 9. L'on ne peut guère charger l'enfance de la connaissance de trop de langues ; et il me semble que l'on devrait mettre toute son application à l'en instruire, LA BRUY. XIV. Je suis ravi de voir mon disciple ; quelle gloire pour moi d'avoir instruit le vainqueur de l'Asie ! FÉN. Dial. des morts anc. Aristote et Alex. Tu ravages le monde et tu prétends l'instruire, VOLT. Fanat. II, 5. Vainement par nos lois l'univers fut instruit, ID. Orphel. I, 2.
Instruire d'exemple, instruire par l'exemple. Instruisez-le d'exemple, CORN. Cid, I, 6. Il m'instruisait d'exemple au grand art de la guerre, VOLT. Henr. II. Et dans quels lieux le ciel mieux qu'au séjour des champs Nous instruit-il d'exemple aux généreux penchants ? DELILLE, Homme des ch. II.
Se faire instruire, se faire donner un enseignement.
Particulièrement. Se faire instruire, quitter une hérésie pour entrer dans l'Église catholique.
Dans le langage poétique ou soutenu, on donne quelquefois à instruire un nom de chose pour complément. Dis-lui... Mais j'aurais tort d'instruire ton adresse, CORN. Sertor. II, 1. C'est vous, lui disait David [au Seigneur], qui avez instruit mes mains à combattre, et mes doigts à tenir l'épée, BOSS. Louis de Bourb. À peine ma langue commençait à se délier, qu'on l'instruisit à nommer votre saint nom, MASS. Paraphr. ps. XXI, V. 10. Hercule, instruis mon bras à me venger du crime, VOLT. Mérope, V, 3. Peut-être qu'en secret je tirais vanité... D'instruire à nos vertus son féroce courage, ID. Orphel. I, 1.
Il se dit aussi des choses qui donnent une sorte d'instruction. C'est presque toujours notre propre obliquité qui nous instruit à la défiance, MASS. Pet. car. Écueils.
Absolument. Ma parole instruisait dès l'enfance du monde ; Prophètes, de moi seul vous avez tout appris, CORN. Imit. III, 3. C'est qu'en instruisant tu sais plaire, LAMOTTE, Fabl. IV, 1. Son exemple instruisait bien mieux que ses discours, VOLT. Henr. IX. Quand on n'est point pressé d'instruire, on n'est point pressé d'exiger, et l'on prend son temps pour ne rien exiger qu'à propos, J. J. ROUSS. Ém. II. On instruit par le précepte ; on instruit par l'exemple, DIDER. Claude et Nér. I, 46.
Instruire a quelquefois seulement le sens d'habituer. Vous me donnez des noms qui doivent me surprendre, Madame : on ne m'a pas instruite à les entendre, RAC. Iphig. II, 5. Vous êtes dès longtemps instruite à m'outrager ; Ce n'est pas d'aujourd'hui que je dois me venger, VOLT. Orphel. III, 2.

2° Dresser un animal. Instruire un cheval. On instruit les chiens à rapporter, à chasser.

3° Informer, avertir, donner connaissance de quelque chose. Cette lettre est destinée à vous parler de moi, et à vous dire de mes nouvelles, dont vous voulez que je vous instruise en bonne amitié, SÉV. 12 juillet 1691. Il lui marquait [au Dauphin] les justes mesures de sa grandeur, en l'instruisant de ce qu'un roi doit à ses sujets, et de ce qu'un fils doit à son père, FLÉCH. Duc de MONT. Et qu'un tombeau superbe instruise l'avenir Et de votre douleur et de mon souvenir, RAC. Alex. V, 3. De nos crimes communs je veux qu'on soit instruit, ID. Brit. III, 3. Combien de fois, hélas ! puisqu'il faut vous le dire, Mon coeur de son désordre allaiter vous instruire ! ID. ib. III, 7. Un ordre qui d'abord a pu vous alarmer, Mais qui n'est que l'effet d'une sage conduite Dont César a voulu que vous soyez instruite, ID. ib. I, 2. Je l'instruirai de tout, je t'en donne parole, REGNARD, Fol. amour. III, 8.

4° Terme de droit. Mettre une cause, une affaire civile ou criminelle en état d'être jugée. Ta, ta, ta, ta, voilà bien instruire une affaire, RAC. Plaid. III, 3.
Instruire le procès de quelqu'un, lui faire son procès en matière criminelle. Quoiqu'il [Châteauneuf] fût sous-diacre et revêtu de bénéfices, il instruisit un procès criminel : et le cardinal lui fit venir une dispense de Rome, qui lui permettait de juger à mort, VOLT. Moeurs, 176.
Par extension. Instruire le procès de quelqu'un, examiner rigoureusement ce que ses actions ont de coupable. Instruisons en règle le procès de Suilius, DIDER. Claude et Nér. I, 60.
Fig. Les titres et les mémoires qui instruisent la décision de notre réprobation, MASS. Car. Évid.
Absolument. Instruire, instruire contre quelqu'un. Voyant... Un avocat instruire en l'une et l'autre cause, RÉGNIER, Sat. XV.

5° S'instruire, v. réfl. Recevoir de l'instruction. Je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d'erreurs, qu'il me semblait n'avoir fait autre profit, en tâchant de m'instruire, sinon que j'avais découvert de plus en plus mon ignorance, DESC. Méth. I, 6. Pour s'instruire d'exemple, en dépit de l'envie, Il lira seulement l'histoire de ma vie, CORN. Cid, I, 6. Et ceux qu'aura ma mort saisis de mon emploi, S'instruiront contre vous, comme vous contre moi, ID. Sertor. III, 2. Elle s'est instruite elle-même, pendant que Dieu instruisait les princes, BOSS. Reine d'Angl. Entendez, ô grands de la terre, instruisez vous, arbitres du monde, ID. ib.
S'habituer. Hercule s'instruira de l'usage des larmes, ROTR. Herc. mourant, I, 4.

6° Se donner l'un à l'autre de l'instruction, des informations. Nous nous instruisons réciproquement des nouvelles qui arrivent. On les dresse [les animaux], on les instruit, ils s'instruisent les uns les autres, BOSS. Connaiss. V, 1.

7° Terme de jurisprudence. Être instruit. Ce procès s'instruit en ce moment. La cause d'un citoyen vertueux et honoré s'instruit-elle comme celle d'un citoyen obscur et suspect ? DIDER. Claude et Nér. I, 123.


instructif, ive (in-stru-ktif, kti-v'), adj.

Qui instruit, en parlant des choses. L'histoire de la poésie italienne par Crescimbeni m'a paru un ouvrage assez instructif, VOLT. Lettres, d'Alembert, 1755 (n° 5). La mort instructive et terrible de Charles Ier, RAYNAL, Hist. phil. III, 6.
Terme de philosophie. Sens instructifs, les sens de la vue, du toucher et de l'ouïe, par opposition au goût et à l'odorat, dits sens affectifs.




instructeur (in-stru-kteur), s. m.

1° Celui qui instruit. Ils [les adversaires des philosophes] sont tous parmi nous ce qu'étaient les apôtres, Avant qu'un feu divin fût descendu sur eux, De leur siècle profane instructeurs généreux, VOLT. le Russe à Paris. Peu d'auteurs se sont servis du mot instructeur qui semble manquer à notre langue ; on voit bien que c'est un Russe qui parle ; le terme répond à celui de Courkaski, qui est très énergique en slavon, ID. ib. note T.

2° Particulièrement. Celui qui est chargé d'enseigner aux jeunes soldats le maniement des armes. Manuel de l'instructeur.
Adjectivement. Capitaine instructeur. Officier instructeur.

3° Terme de manége. Écuyer qui enseigne l'équitation.

4° Terme de palais. Juge instructeur, même sens que juge d'instruction (voy. INSTRUCTION).

instituteur, trice (in-sti-tu-teur, tri-s'), s. m. et f.

1° Celui, celle qui institue, qui établit. Saint Augustin ne fut jamais ni religieux, ni instituteur d'aucun ordre, PATRU, Plaidoyer 15, dans RICHELET. Il est un des quatre premiers avec lesquels son instituteur [de l'Oratoire] en a posé les fondements, BOSS. Bourgoing. Comme Jésus-Christ son instituteur [de l'Église] est venu au monde pour renverser l'ordre que l'orgueil y a établi, ID. Serm. Septuag. Préambule. Vous enseignerez, vous baptiserez, et vous administrerez les sacrements, dont je [Jésus-Christ] suis l'instituteur, ID. 2e instr. sur les prom. de l'Égl. 38. De relever les anciens établissements qui tombent, ce ne serait pas peut-être une oeuvre moins méritoire ; mais elle serait plus obscure, et l'on n'aurait point le nom d'instituteur ou d'institutrice, BOURDAL. Pensées, t. I, p. 429. Raymond Dupuy, premier grand maître et instituteur de la milice des hospitaliers, VOLT. Moeurs, 54. Tel nous paraît être le but le plus important qu'u ne académie de médecine puisse se proposer ; tel a été l'espoir de ses instituteurs, CONDORCET, Bucquet.
Celui qui donne des institutions à un peuple. Une bonne institution pour la Pologne ne peut être l'ouvrage que des Polonais... un étranger ne peut guère donner que des vues générales pour éclairer non pour guider l'instituteur, J. J. ROUSS. Pologne, 1.

2° Personne chargée de l'éducation et de l'instruction d'un ou de plusieurs enfants. Un habile instituteur. Une habile institutrice. Pour assurer la félicité des Guaranis, en quelque nombre qu'ils fussent ou qu'ils pussent être, leurs instituteurs avaient originairement réglé, avec la cour de Madrid, que ces peuples ne seraient jamais employés aux travaux des mines, ni asservis à aucune corvée, RAYNAL, Hist. phil. VIII, 16. Le principal défaut de tous les instituteurs est, comme l'observe Rousseau, de s'attacher moins à former leurs élèves qu'à les faire briller, GENLIS, Ad. et Théod. t. I, p. 73, dans POUGENS.

3° Plus particulièrement. Celui, celle qui tient une pension, une maison d'éducation, une école.
Aujourd'hui, instituteur ne se dit plus que du maître d'école ; quand on veut parler de celui qui tient une pension, une maison d'éducation, on dit chef d'institution.

4° Instituteur primaire, institutrice primaire, celui, celle qui tient une école primaire.
















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